mercredi 3 juin 2015

Quelque part (3. Les premiers mages)

Un homme décida d'apprendre la magie. Pour ce faire, il se rendit sur la plus grosse fleur volante. Aucun homme n'avait jamais osé monter le long de l'une de ses lianes. On disait que les orchidées, étaient mangeuses d'homme, et que d'énormes insectes défendaient se territoire inexploré. Pourtant, il affronta les lianes étouffantes, les pavot au sommeil mortel, les orchidées carnivores, les abeilles chanteuses, des gouffres, des montagnes gelées, et bien d'autres dangers, jusqu'à arriver au sommet de l'iles. Autour de lui il n'y avait que le ciel et les nuages, il s'assit et se mit à prier. Avec un peu d'eau et quelque biscuit sec, il pria jour et nuit, ne s'arrêtant que pour contempler l'immensité autour de lui. Au début, les dieux voulurent ignorer cet importun. Ils n'écoutèrent les oiseaux qui rapportait ces exploits, ils n'empêchèrent pas les lierres de ce rapproché pour mieux le voir. Ils ne voulurent pas croire les bourdons qui le disaient surnaturelle, plus fort qu'aucun autre homme. L'ile bruissait de rumeur, mais ni les dieux, ni l'homme n'en tinrent compte.

mercredi 27 mai 2015

Quelque part (2. Les premiers homme )

Pendant des lunes, les choses leur convinrent ainsi mais alors que sous les étoiles, ils discutaient. Il en vinrent à la conclusion que si toutes ces créatures avaient des qualités aucune ne pouvait être qualifié d'être parfait. C'était seulement ensemble qu'ils pourraient arriver à ce résultat.
                          - Pierre, voulait que les créatures soient volontaires.
                          - Phoe qu'elles soient courageuses.
                          - Azur qu'elles soient éphémères
                          - et Ayô les voulait changeantes.
Et c'est ainsi que naquit les premiers hommes.
La première génération fut plus animale que civilisée. Leurs vies étaient courtes et fragiles. Mais ils voulaient vivre et apprenaient de leurs erreurs. Passionné par leur découverte, les dieux se retirèrent sur une ile flottante et espionnèrent leurs œuvres.
Afin de garantir leur tranquillité, ils enveloppèrent les îles où d'une flore luxuriante et carnivore. Ainsi aucune être vivant sur le continent ne vint les troublés dans leurs retraites.
Pendant des millénaires les hommes continuèrent de croître et d'évoluer pour le plus grand plaisir et la plus grande fascination des divins.
Jusqu'au jour où...

mercredi 20 mai 2015

Quelque part (1. Le commencement)

Au commencement il n'y avait qu'eux.
3 frères et une soeur. Enfant, ils jouaient ensemble, couraient les prairies, suivaient les cours d'eau. Ils gravirent les montagnes, explorèrent les grottes des îles volantes, nagèrent des kilomètres dans la mer afin de découvrir d'avantage de terre. C'est ensemble qu'ils appréhendèrent l'étendu de leurs pouvoirs, l'infinité que représentait le possible  Et un jour, des années, voir des siècles plus tard, ils s'ennuyèrent.
Le premier à en avoir l'idée fut celui qui s'appelait "Pierre". Sa volonté n'avait d'égal que sa soif de justice et de vérité. Il était dur et d'humeur froide. Il créa un peuple à son image. Des nains, solitaires, petits, trapus, créés à partir de quelques rochers. Aussitôt vivant, ils se mirent en quête de creuser la montagne dont ils étaient issus.
Amusé, voyant la réalisation de son frère, le valeureux "Phoe" voulu le surpasser. Issu de la lave des volcans d'Alcorque, il créa des être de feu et de cher, des géants de lave. Ils étaient fort et quasi indestructible mais ils étaient si laids qu'ils effrayèrent la jeune "Ayo".
Alors l'élégant "Azur"  créa des êtres, si étéré, si fin qu'ils en était invisible à l’œil humain et tout aussi fragile.
Ayo ne voulu pas être mise de côté, et elle se mis donc à modeler aussi des entités.
D'échec en nouvel essai, alors que certains alliaient leurs pouvoir à ceux d'un autres au gré des disputes et des réconciliation, afin de créer la plus parfaites des réalisations,  les quatres premiers peuplèrent le monde, avec des animaux connu, inconnu et d'autre créatures de légendes.

mercredi 13 mai 2015

Une faim de loup doux comme un agneau (5. Fin : L'agneau)

Alors que je médite sur cette drôle de soirée, tout en regardant la foule et la danseuse. Un serveur s'approche pour me dire :
- Votre taxi vient d'arriver, Monsieur.
D'abord surpris, je comprends que la blonde me renvoie chez moi. Je me lève, je suis en colère. Mais un regard en bas , me dit que ce n'est pas plus mal. Je vais retourner au bar où j'ai laisser ma voiture, et je ferais comme si je n'avais pas perdu deux heures avec une drôle de blonde.
Alors que je me rends devant la sortie, une femme me bouscule en courant. Elle n'est pas bien grande, a l'air bouleversée, et elle vient surement de pleurer. Je la rattrape juste devant la taxi qui m'attend.
- Désolé c'est mon véhicule. Je proteste sans compassion.
Elle se tourne vers moi, visiblement démuni. Elle n'est pas jolie, mais elle n'est pas moche non plus. Les videurs me regarde, et les clients commencent à chuchoter. Alors énervé je demande.
- Très bien, où aller-vous?  Nous n'avons qu'à le partager.
 Son regard de gratitude ne m’atteins pas mais elle s'engouffre dans le taxi et donne une adresse au chauffeur à seulement deux pâtés de maison de ma voiture.
Elle s'est blotti contre la porte, j'hésite à dire ce que l'on dit dans ces cas là. Si t'en est que je le sache. En définitive, je ne dit rien. Cela vaux mieux. Nous arrivons devant son domicile sans qu'aucun mot n'est été prononcé. Je rêgle le taxi alors qu'elle fouille encore son sac.
- Ma voiture est juste à coté. Précisais-je maladroitement. Je me faisais l'effet d'être une sorte de satyre embusquer derrière les taxis à guetter les femmes en détresse.
- Je vous rappelle que VOUS  avez voulu que prendre MON taxi.
Et Là ... à cet instant... avec son mascara dégoulinant sur le visage apparut la femme de mes rêves, Celle qui, gentille, sensible, ce serait mise en quatre pour moi. Elle sourit, d'un sourire généreux, joyeux, absolument inoubliable.  Alors :
- Je m'appelle Jean Dugardien, je suis trader, vous êtes libre pour dîner demain soir ?...

Je ne le savais pas, mais la blonde avait d'une certaine façon, changé ma vie.

Une faim de loup doux comme un agneau (4. Le troupeau)

Elle se lève et me dit :
- Allons ailleurs nous prendrons ma voiture.
Docilement je la suis, arrivé à la porte, un de mes collègue de bureau lève le pousse en signe de victoire. Peut être?  Pris d'un doute, je regarde la salle mais lorsque je suis sur le point de lui dire que je reste, elle se retourne et me souris de façon à illuminer tout son visage et je ne vois plus qu'elle jusqu'à ce qu'on soit arrivé à la voiture.
Le trajet se passe en silence jusqu'à une discothèque à la mode. Une file d'attente immense attend devant le videur, sans s'en préoccuper elle avance droit sur lui, et me refait un sourire alors que je suis quelques pas derrière elle.
Le videur s'écarte et nous laisse passer sans un mot. Le bruit à l'intérieur est assourdissant, il me faut quelques secondes pour m'habituer à la lumière stroboscopique, mais la jeune femme ne s'arrête pas, elle tourne à droite et monte l'escalier qui conduit à la zone VIP. Une habituée. Je continue de la suivre, je ne vois plus que ces jambes interminables gainées d'un collant sans pied que les filles apprécient de nos jours.
A l'étage quelques serveurs circulent entre des tables rondes, nous en croisons au moins deux avant qu'elle choisisse une table près du balcon et s'assoie face à moi, face à l'escalier.
- Le peuple... dit-elle  en regardant la foule au dessous.
Sous la lumière des spots une foule dense se déhanche, se colle, transpire. La musique trop forte empêche toute autres types de communication. Les gens, là en bas, se défoule d'on ne sait quelle frustration. Saoulés de bruits, de danse, d'alcool et parfois même d'autre chose, leurs corps bougent sans même une pensée rationnelle.
- Il y a une certaine cohésion dans ce chaos. dit -elle. Son esprit m'a comme abandonné je voudrais dire quelque chose mais rien ne me viens.
- Tu te sens différent n'est ce pas ?  Elle souris de nouveau mais son sourire est redevenu celui du début de la soirée. Il n'atteint pas ces yeux. Elle se sent supérieure, elle est supérieure alors je lui dit.
- Non. C'est toi.
J'ai été plus brusque que je l'aurais voulu, tout ceci m'échappe et cela m'agace.
- Je suis semblable à eux, et comme eux, je ne me sens pas seule.
Elle se lève, me laissant là chuchote un mot au serveur et descend parmi les danseurs. C'est comme une aura qui l'entoure, le commun des mortels s'écarte sur son passage et danse autour d'elle sans jamais la touchée.
Suite

mercredi 6 mai 2015

Une faim de loup doux comme un agneau. (3. La bergère)

Elle sourit. C'est un sourire poli qui signifie qu'elle en a vu d'autre. Mais pas des comme moi!!
- Vous attendez quelqu'un ? Dis-je en m'asseyant.
Elle ne répond pas, de toute façon je ne suis pas là pour sa conversation. Elle  est très belle et a des yeux gris sous la lumière tamisé.
- Que faite vous dans la vie ?
- Je réfléchis et vous ?
- Je suis un homme d'action.
- Vraiment j'aurais juré que vous étiez traders. Peut être commercial.
Elle souris à nouveau, elle a tapé dans le mille et elle le sait.
- On s'est déjà rencontré ?
- Non, mais vous êtes un archétypes. Aimez vous votre travail ?
- Oui, on y rencontre des gens passionnants, je vois et je comprends des choses qui ne sont pas données à tout le monde.
Elle souris de nouveau mais c'est étrange cela n'éclaire pas son regard. Cela lui donne un air ... mystérieux. Peut être n'ai je pas bien choisi, je regarde autour de moi et je constate que d'autre la regarde, oui elle est canon.
- C'est un métier très intéressant, et enrichissant à plus d'un titre.
- Oui sans doute, la pression, la critique ne sont que des inconvénients mineurs, au regard de la vie dorée que vous avez su vous forgez. N'est ce pas ?
- Ma vie me convient très bien.
- Sans doute... C'est agréable de déjeuné dans le parc, avec quelqu'un qui compte pour soi. De savoir que quelqu'un vous attend le soir, qu'elle a préparé votre plat préféré, un poulet au curry. Que la jolie commission de ce moi-ci, participera au fond pour financer votre prochain voyage en amoureux. De partager ses succès en somme.
Qui est elle ? Comment c'est elle pour ce matin ?
- Si je prenais le temps de ces enfantillages je ne serais surement pas le meilleur dans ce que je fais. répondis je.
- Peut être ...
Pourquoi souris t'elle encore?


Suite.

mercredi 29 avril 2015

Une faim de loup doux comme un agneau. (2. Affamé)


Wouah incroyable c'était un sacré coup. Le chef de bureau est venu me serrer la main, encore quelques milliers et je rejoindrais le mur. C'est un mur tout bête, juste l'énumération des meilleurs traders de la boite. Leurs résultats sont impressionnants. Juste quelques milliers de plus...
Des chiffres, des courbes et encore des chiffres, Ted ou bien peut être Tod a reniflé quelque chose je le vois du coin de l'œil qui s'agite. Il ne me manque que quelque millier pour rejoindre les grands, je continue à acheter, à..... vendre maintenant, je dois vendre.Un cri retenti.  MERDE !!! C'était pas moi c'était Tod ou peut être Ted, trop tard. J'y suis!!! Je les ai eu !!! Sur l'écran central s'affiche mon nom, ma transaction et ce regard de jalousie dans les yeux des autres. De toute façon l'affaire du siècle si ce n'est pas toi qui la fait ce sera quelqu'un d'autre mon cher Tod. Me voilà Alpha. Et dans quelques minutes l'horloge sonnera le départ. Tout le monde me serrera la main, me félicitera, m'enviera....
Ce soir nous fêterons ça dans un bar à la mode. Je choisirais une fille, et surtout pas un instant je ne m'arrêterais pour y réfléchir, juste savourer. Le temps d'une nuit. Et demain, recommencer. Parce qu'on peux toujours plus. Parce que pendant que j'achète ce poulet au curry à emporter, il y a un paysan qui produit du blé, une guerre qui limite les importations de chocolat, de gaz, de pétrole ou de  n'importe quoi. Parce que jamais je ne serais un Tod. Et que si je ne fais pas d'affaire alors c'est quelqu'un d'autre qui les fera. Et je détesterai perdre, ou être pauvre.
  Ce soir, elle sera blonde. Elle est jolie, grande, assise devant un verre, elle n'attend que moi.
- Bonsoir...



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